Des râteliers libre-services sur mesure Des râteliers libre-services sur mesure pour mieux s'organiser
Olivier et Christophe Renault apportent le foin tous les deux à trois jours à leurs vaches dans des « réserves antigaspillages ».
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« Pour des raisons d'organisation du travail, nous avons opté pour des râteliers libre-services », indique Olivier Renault, associé avec son cousin Christophe Renault. A la tête de 115 vaches charolaises à Courcelles-lès-Monbard, en Côte-d'Or, il a contacté Jean-Paul Clergert de Global Bourgogne Elevage, qui a réalisé les plans de l'équipement en fonction de ses attentes. Ceux-ci ont ensuite été transmis à un constructeur. « J'approvisionne les râteliers des vaches tous les deux à trois jours, indique-t-il. Cela offre une grande souplesse de travail. Le soir, l'astreinte dans ce bâtiment se limite à la surveillance. Je peux me consacrer entièrement aux soins des petits veaux dans l'autre stabulation réservée aux vêlages. »
ZÉRO GASPILLAGE
L'idée de cet aménagement avec de grands râteliers a germé en 2011. L'ancienne étable entravée avait déjà été modifiée en 1999 lors de la mise aux normes. Les deux aires paillées de part et d'autre du couloir d'alimentation accueillaient les génisses mais leur capacité de logement était très limitée. « Nous avons construit une extension beaucoup plus haute, explique Olivier. L'une des aires paillées mesure désormais 12 m de profondeur et accueille deux lots de vaches après vêlage. »
Les râteliers, deux par case, sont placés sur le long pan extérieur. Ils mesurent 5 m de large comme la travée. Ils sont rattachés aux poteaux de charpente grâce à une cheville et ne peuvent pas être poussés ou déplacés par les animaux. Chaque râtelier reçoit quatre bottes de paille ou de foin. Celles-ci sont posées sur l'arrondi pour que les animaux puissent saisir le fourrage plus facilement. La pente du fond du râtelier facilite la descente du fourrage vers les animaux et évite à Olivier de repousser le foin. « Avec ce type d'équipement, les pertes de fourrages sont faibles, souligne Jean- Paul Clerget, de Feder. Les animaux gardent la tête dans le râtelier pour manger et aucun brin ne tombe sur la litière. » Les festons imposent aux animaux de lever la tête lorsqu'ils veulent sortir. C'est à ce moment-là qu'ils lâchent le fourrage et le laissent tomber à l'intérieur. Le système de feston, puis de grille évite aussi que les veaux ne s'échappent de la case. L'approvisionnement des quatre râteliers prend 40 minutes. « L'accès au râtelier est facile pour couper les ficelles », précise Olivier. Chaque animal n'a pas sa place au râtelier, contrairement au cornadis où ils reçoivent chaque matin des céréales et de la luzerne. « Je compte une place pour trois au libre-service, précise Olivier. Les animaux sont calmes. » Il n'y a pas plus de bagarre que lorsque les animaux sont nourris au cornadis. Côté consommation, « celle des fourrages est plus importante, constate Olivier. Mais c'est de la consommation réelle. Le foin ne part pas dans la litière. » En revanche, pour la litière, les besoins sont plus importants derrière le râtelier, où les animaux piétinent. A la fin de la saison, les râteliers sont facilement déplacés avec le télescopique. Nous avons prévu un « point d'attelage » avec le constructeur », précise Olivier.
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